03 mars 2020
10h-13h

Université Saint-Louis - Bruxelles
Local P61
43, Boulevard du Jardin botanique
1000 Bruxelles
Belgique

THOMAS DAWANCE Les conventions d'occupation temporaire: du squat à l'institutionnalisation

Discutante : Emmanuelle Lenel

Thomas Dawance questionnera le mouvement pour le droit au logement au travers des conventions d’occupation temporaire et de leur récente instrumentalisation par les pouvoirs publics. Les conventions d’occupation temporaire sont nées au milieu des années 2000 dans le cadre du mouvement de squatting bruxellois, à l’initiative de collectifs souhaitant sécuriser une situation d’occupation de fait de bâtiments publics. Elles venaient alors soutenir une action militante pour le droit au logement et à la ville, face à des propriétaires privés et des acteurs publics laissant inoccupés des milliers de mètres carrés de logements potentiels.

Plus récemment, des associations spécialisées dans l’occupation temporaire ont émergé. Elles ont donné au phénomène une nouvelle ampleur, notamment en développant de nombreuses occupations en partenariat avec les pouvoirs publics. Comment cette institutionnalisation des conventions d’occupation temporaire a-t-elle participé à la reconfiguration de la mobilisation sociale pour le droit au logement à Bruxelles ? Que reste-il du caractère subversif et des revendications à l’origine des premières conventions ? Quels nouveaux enjeux sont posés aux acteurs de cette mobilisation ?