20 mai 2019

Rapport en ligne : Les collaborations dans le processus de réinsertion des mineurs ayant été privés de liberté.

Abraham Franssen (CES) et Sarah Grandfils  (Défense des Enfants international), ont travaillé ensemble sur une analyse en groupe concernant les collaborations dans le processus de réinsertion des mineurs ayant été privés de liberté. Cette recherche se concentre sur le territoire belge, et plus précisément en Fédération Wallonie – Bruxelles, où l’on compte environ 1000 mineurs, qui font, chaque année, l’objet de mesures de placement en IPPJ, sur décision du tribunal de la jeunesse. Ayant commis un « fait qualifié d’infraction » (qui, s’il avait été commis par un adulte, aurait pu donner lieu à une peine de prison), ces jeunes se voient donc privés de liberté.
 
L’écriture d’un rapport publié en ligne sur le site de Défense des Enfants International permet de répondre à une série de questions au cœurs de l’analyse en groupe effectuée en 2018 avec des acteurs de l’accompagnement de ces jeunes : leur réinsertion, à quelle condition ? Comment les acteurs, qui concourent à la mise en œuvre de ces mesures d’enfermement et aux processus de sortie et de resocialisation, de réinsertion et d’accompagnement travaillent « en réseau »? Quelles sont les difficultés rencontrées dans les collaborations ? Quels sont les facteurs permettant d’améliorer l’efficacité et la qualité du travail en réseau, les situations concrètes et les obstacles auxquels ces acteurs sont confrontés ainsi que les facteurs facilitant l’aboutissement d’une réinsertion réussie ?

 

Cette recherche est menée par Image retirée.