Mobilités spatiales professionnelles et vies familiales en Europe / Job mobilities and family lives in Europe

Promoteur.trice.s
Sources de financement
Commission Européenne- priorité 7 « Citoyens et gouvernance dans la société de la connaissance » du 6e programme cadre de l'UE

Cette recherche, de près de trois ans, a été réalisée par un consortium de neuf universités et centres de recherche européens sous la coordination de Norbert Schneider, professeur à l’Université Gütenberg de Mainz (et directeur au Bundesinstitut für Bevölkerungsforschung à Mainz). Elle visait à étudier l’équilibre entre travail et famille dans le contexte des demandes contemporaines de mobilité spatiale professionnelle, ainsi qu'à comprendre les causes, les obstacles et les stimulants à la mobilité professionnelle. Pour engager cette recherche, les quatre types de mobilité suivants ont été pris en compte.

  • La mobilité pendulaire de longue distance. Elle reprenait toute personne qui consacre, en moyenne, au moins deux heures par jour à ses trajets aller-retour vers son travail, et ce au moins trois fois par semaine (Long distance commuters)
  • Le déménagement pour cause essentiellement professionnelle entre 2004 et 2007
  • Le fait de passer plus de soixante nuits en déplacements professionnels – qu’il s’agisse de séjour de longue durée ou de mini-trip - au cours de l’année précédant l’enquête (Overnighters).

Autrement dit, la mesure de la mobilité adoptée par les chercheurs s’organisait essentiellement autour de variables qui se conçoivent sur base du lien entre une absence du domicile (ou une relocalisation) pour raison professionnelle et la vie de famille.
La population de référence se composait des résidents des six pays participants âgés de 25 à 54 ans. L'enquête reposait sur deux échantillons : un échantillon de personnes correspondant aux mobilités professionnelles définies par la recherche (397 individus « mobiles » ont ainsi été interrogés en Belgique) ; un échantillon de personnes ne correspondant pas à cette définition (699 individus en Belgique).
Ces deux échantillons permettaient d’évaluer quantitativement et qualitativement le phénomène de la mobilité spatiale professionnelle et de comparer les comportements des mobiles par rapport aux non-mobiles, mais également d’observer des individus ayant choisi volontairement de refuser les stratégies de mobilité liées à l’emploi. Ils ont été pondérés pour constituer une base de données reprenant pour la Belgique 813 individus, dont 118 « mobiles ». C’est sur cette base que les résultats présentés ont été calculés.

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